Nadav Kander a travaillé trois années et effectué cinq voyages pour finaliser ce livre.
En suivant le fleuve il capte des paysages souvent nus, désertés, mais ce sont aussi des paysages
qui se transforment, des bâtiments détruits, des routes qui se construisent Il capte ces traces laissées
par les hommes, des hommes qu’il repousse souvent au loin, anonymes, petits, dilués dans cette société chinoise qui évolue continument.
Le travail est sobre, rien de clinquant ou d’esthétisant, une pure merveille.